Psychanalyse du Muflier soupoudré de pollen de pin

* La survivance : Le premier muflier qui est arrivé dans la maison a été choisi par Louis. Au marché aux fleurs, il devait choisir une plante pour cacher le système électrique du jet de la fontaine. Il 'est arrêté sur une plante... - je n'ai pas retenu le nom -. L'éducation c'est cela : il faut laisser le choix jusqu'au bout. Le vendeur nous a regardé avec attention, nous étions les premiers a lui acheté cette plante et il pensait que nous serions sans doute les derniers. La plante, parce que moche, avait toutes les qualité : résistance à la sécheresse, à l'humidité, à trop de soleil, à pas assez de soleil. Etait poussé, dans le même pot, une graine de muflier. Jaune/marron. Et le muflier jaune/marron a survécu en faisant de bourgeons violets. Et il a fait des graines. Et nous avons gardé la pot. Il a déjà connu une verveine - morte maintenant -, un petit pyracantha. Cette année, nous allons devoir trouver un troisième survivant à notre muflier.
* La forme : c'est bizarre la forme du bourgeon puis la forme de la fleur.
J'aime pas :
* L'évolution des couleurs : Il débute en violet et il termine en marron jaune!!! Comment l'intégrer dans un massif? Heureusement, cette année, j'ai des semis plus classique : jaune/rouge
Conclusion :
En regardant la photo, je me suis demandée ce qu'étaient ces petits grains jaunes. Saleté de mon objectif? Nuage de sable fin? Non, juste le pollen des pins! Quand je frolais une branche de pins, je dégageais une fumée jaune. Heureusement que ce n'est pas allergisant!
Je suis très dure avec mes plantes en pots et donc très reconnaissante lorsqu'elle survive. J'ai donc offert aux mufliers une nouvelle meilleure place, à côté de l'oeillet rouge. S'ils restent rouge et jaune, cela fera bien vif!