La renarde au jardin d'automne
Les roses rouges devraient parvenir à fleurir malgré le froid et la pluie. Le vent est violent aujourd'hui mais elles restent dressées. Rouge sang. Avec des feuilles vertes/rouges. Juste à côté des roses "romantiques" roses, fines, balottées par le vent, elles. Presque des pétales d'églantine. Un peu de orange de premiers soucis en fleurs. Un reste de capucine. Le rouge vermillon des hibiscus pas encore rentrés. Une fleur blanche d'une presque marguerite aussi. Et deux roses trémières, rose et blanche, qui résistent encore.
L'orange des fruits de pyracanthas au bout de longues longues branches non taillées. Il bouge comme s'il nous faisait signe. Désespéré mais pas trop piquant. Le jaune des feuilles coronilles. Le vert brillant des viburnum. L'orangé rouge des cotonéaster. Le lie de vin du forthitia. Le vert pomme de l'herbe à vache/pelouse bien arrosée. Les troncs noirs et très hauts. Elancés des pins et leurs épines vert émeraude. Au-dessus le ciel noir.
La promenade avec les oignons de tulipes mangés par les sangliers. Ils ont laissé les crocus, les safrans, les jonquilles, les anémones. Ils ont choisi tranquillement. Sûrement. Ces trois sangliers viennent directement de la forêt pour se servir dans le jardin. La ligne des framboisiers a été entièrement "groinisée". Trois bauges, une pour chacun peut-être, creusées : sous le murier platane, dans les framboisiers et dans les fraisiers. De belles traces de pattes un peu partout. Une odeur de vrai fauve dans une futaie. Ils ont même creusé autour du kaki et de l'amandier. Et puis une belle trace de groin juste devant la porte de la cuisine.
Lac de Côme
L'orange des fruits de pyracanthas au bout de longues longues branches non taillées. Il bouge comme s'il nous faisait signe. Désespéré mais pas trop piquant. Le jaune des feuilles coronilles. Le vert brillant des viburnum. L'orangé rouge des cotonéaster. Le lie de vin du forthitia. Le vert pomme de l'herbe à vache/pelouse bien arrosée. Les troncs noirs et très hauts. Elancés des pins et leurs épines vert émeraude. Au-dessus le ciel noir.
La promenade avec les oignons de tulipes mangés par les sangliers. Ils ont laissé les crocus, les safrans, les jonquilles, les anémones. Ils ont choisi tranquillement. Sûrement. Ces trois sangliers viennent directement de la forêt pour se servir dans le jardin. La ligne des framboisiers a été entièrement "groinisée". Trois bauges, une pour chacun peut-être, creusées : sous le murier platane, dans les framboisiers et dans les fraisiers. De belles traces de pattes un peu partout. Une odeur de vrai fauve dans une futaie. Ils ont même creusé autour du kaki et de l'amandier. Et puis une belle trace de groin juste devant la porte de la cuisine.
Lac de Côme