Lavande, tilleul et oliviers
Lavande sous les feuilles Tilleul en automne
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Petite promenade d'automne - oui, je sais nous sommes au printemps - mais je n'ai pas toujours les photographies faites/triées/stockées sous la main. Alors je fais avec de la vieille histoire. Mais les jardiniers ont toujours un pied dans le passé, un pied dans le présent et un pied dans le futur.
Pedant longtemps, j'ai détesté l'automne - la rentrée des classes je crois y est pour beaucoup - mais aussi les jours qui grisent, le froid aux pieds, aux mains au nez.
J'ai un vieux compte à régler avec le tilleul : je suis allergique - yeux rouges de lapin triste, nez rouge de buveur bien buvant, grattage des mains/cou/avant-bras/bras et éternuement. Pendant très longtemps, rencontrer un tilleul était une défaite annoncée puis avec l'âge, avec la chimie - dopée comme un mauvais cycliste s'espérant bon et même pire - je peux affronter tous les tilleuls du monde... D'autant plus que la pivoine, le mimosa, le foin, l'herbe coupée, la sauce tomate, le melon, le foie, le vin blanc me faisaient le même effet...
Les allergiques sont paraît-il moins souvent dépressifs car leurs corps expriment toujours terriblement leur malaise.