La Renarde et son jardin philosophe

Le rose des aubriètes et le bleu de la pervenche. Cela fait un peu layette. J'aime bien les harmonies, d'ailleurs, je sens que les prochains articles porteront sur cela. Que dire? C'est reposant. Un peu enfantile. Cela fait plus "jardin abouti" qu'une...

La neige de fin janvier reste un superbe souvenir! Sans doute à cause de la nouvelle lumière donnée. La lavande fine cherche la lumière du jour, l'herbe aussi. Moi je profite, en gros anorack de ski - ce qui me donne un côté petit Yéti! - de ma nouvelle...

Le jardin est une suite d'harmonie. Prime au blanc : les pruniers sauvages - moi je les appelle pruniers à cochons mais j'aime bien faire le cochon! - D'abord le jaune : corêtes, coronille et fortithia Puis le blanc et le violet, bleu : lauriétin, lilas...

J'aime : * Leur parfum * Le souvenir de ma grand-mère avec ses giroflées ravenelles marron et jaune * J'ai arraché celles de ma grand-mère et toujours cette histoire de culpabilité, je me dois d'en planter en souvenir! Je n'aime pas : * Leur couleur :...

J'aime : * L'odeur * Qu'il faille les chercher - j'aime cet effort à faire pour les découvrir, il faut garder le dos souple! - * Qu'elles s'implantent partout facilement - c'est même un peu vache, je les mets dans des endrotis terribles en attendant de...

Quand je me promène dans le jardin, je parle parfois. Je connais plein de gens qui parlent à leur chat, est-ce qu'il est plus débile de parler à une plante? Certains m'assurent que oui. Je ne parle pas quand je photographie des éphémères. Je me tais consciencieusement,...

Ca c'était il y a au moins un mois! Je fais dans le jardinage souvenir! Psychanalyse du fortithia : J'aime : * C'est presque le premier, avec lui, on sait que la vie reprend * Souvenir d'enfance : un gros forthitia au pied de la maison de mon oncle *...

Ces derniers temps j'étais très mystique jardin - c'est quand j'ai bien travaillé, quand la fatigue du corps - transport de terreau, épierrage, tonte... - me laisse tellement fatiguée que j'en frôle l'hébêtement! Je dois, dans une certaine mesure, ressembler...

Il y a juste quelques moments où le jardin offre cette extraordinaire paix. En provence, l'été est trop sec, étouffant. On ne peut pas vraiment profiter du dehors : volets fermés jusqu'à la montée de la fraicheur. Même sous la glycine, rosiers, vigne...

J'aime l'idée de lire allongée dans l'herbe. Mais je ne le fais pas : il y a toujours un truc qui m'appelle : "j'ai soif, j'ai soif" , "j'ai plein de pucerons" "j'ai des mauvaises herbes". "he, moi je suis le sceau, tu m'as laissé au milieu du sentier"...